21 heures de voyage entre Strasbourg et Seattle, ça permet de regarder quelques films.
L’ordre ne reflète rien de particulier mais bon :
30 Days of Night : une méchante perte de temps. L’idée de base n’est pas trop mal même si elle reprend des classiques ( The Thing de Carpenter pour l’isolement de l’Alaska par exemple ) mais sérieusement trop d’approximations, un scénario inconsistant au plus haut moins , des plans complètement bizarres qui s’enchainent sans aucune logique font de ce “truc” une méchante perte de temps et de pellicule digitale. Seule bonne surprise, Ben Foster que j’avais déjà bien apprécié dans Alpha Dog.Ah ouais j’ai oublié, le coup des vampires qui parlent bizarre et que en fait c’est sous titré direct ….
Un film français que j’ai aimé pour changer et non ce n’est pas Bienvenue chez les Ch’tis vu qu’on ne l’a pas encore vu. C’est Ce soir je dors chez toi. Réalisé par O de Kad et O et avec Kad dedans, avec Jean Paul Rouve aussi, vraiment une bonne surprise. Ok certains ressorts sont pas mal téléphonés mais un bon paquet de répliques sont vraiment très drôles ( Alex, comme une partie d’une chanson de Claude François ). C’est quand je regarde des films comme ça que je sens bien que j’ai vieilli et que d’être papa fait vraiment changer la perception qu’on a sur la vie.
Toujours pas vu Little Miss Sunshine mais j’ai pu voir ce qu’on considère comme le nouveau LMS , Juno.Non seulement on y trouve George Michael et son père d’Arrested Development mais en plus le sujet est bien trouvé, bien traité et très bien servi pas les acteurs. Vraiment une bonne surprise qui mérite toutes les critiques positives que j’ai lu à son propos.
Enfin un bon policier qui est tout à fait dans la lignée de The Yards ( en même temps , c’est normal, c’est toujours James Gray aux manettes ) , We Own the Night.Joaquin Phoenix, Mark Wahlberg, Robert Duvall et Eva Mendes dans le rôle de la supra hot Puerto Ricaine.Forcément une histoire de clan, de filiation ça me parle. En plus, un peu de violence, une intrigue qui colle pas mal à la réalité et pouf ça me plait. Dommage je l’ai vu sur un écran d’avion donc je pense que je n’ai pas pu profiter de la photographie qui me semble travaillée.Utilisation intelligente des contrastes entre les lumières du club, les néons glauques de l’hopital ou du commissariat ou encore les ombres oppressantes de l’usine de coke. Un film de genre, noir comme il faut qui continue à me convaincre que la plutôt piètre performance de Joaquim Phoenix dans Gladiator était un incident de parcours.
Ajoutons à ça la bonne surprise d’un épisode de la saison 3 de My Name is Earl et la proximité des Ides of March
