Après un passage éclair ( 35 heures ) à Miami ( Miami Beach, South Beach pour être précis ) , me voilà de retour en France.
C’est bizarre de se retrouver dans le décor de tant de films ( Bad Boys, Miami Vice ) ou de séries ( CSI Miami, Nip/Tuck ) pour de vrai. C’est encore plus déroutant que New York ou Las Vegas je trouve.
A Seattle, en plus d’installer des machines et un système, j’ai aussi passé un peu de temps au cinéma.
D’abord une bonne surprise un post apo des familles anglais, Doomsday.Un Neil Marshall ( Dog Soldiers, the Descent ) qui même si il laisse quelques points du scénario et de la trame générale dans un noir abyssal réussit quand même à enchainer pas mal de bonnes idées. La ville et sa faune ne sont à mon avis pas assez exploitées mais ça c’est mon côté CyberPunk for ever ^^
Sinon j’ai enfin vu Cloverfield. J’ai bien fait de me forcer à ne rien lire, à ne regarder aucun teaser, j’ai été moins déçu.Pas trop mal mais pas la claque à laquelle je m’attendais. Mention spéciale aux effets spéciaux qui sont ensuite vu de façon “crade” au CamCorder, c’est du boulot.
Un petit film dans l’avion bien sympa Dan in Real Life avec Steve Carell qui, super drôle dans The Office, s’en sort honorablement bien face à Juliette Binoche dans une mignonne comédie romantique.Un film de clan, ça me parle, comme d’habitude.
On finit la série avec la daube du moment , Meet The Spartans. Je suis bon public, j’aime beaucoup ces “spoofs” grossiers qui utilisent toutes les ficelles possibles. On ne rit pas tout le long à gorge déployée mais honnêtement, il ne mérite pas les trombes de critiques négatives qu’il a pris dans la tête. Par contre, c’est comme Epic Movie et les autres, il faut les voir très vite sous peine de ne plus comprendre certaines des références. De même qu’il faut avoir une bonne sous culture américaine pour saisir la majorité des vannes.
Enfin, un Stephen King / Richard Bachman pour la route, j’ai dévoré Blaze entre l’avion du retour et le train.On voit bien que c’est du Bachman mais le personnage de Blaze et la construction en flashbacks est vraiment accrocheuse. Enfin, il faut aimer King quoi 🙂